Pas le moindre bruit. Les montagnes étaient silencieuses. Pas même un brin de vent pour troubler la paix de l'instant.
Savourant ces longues minutes de silence, Feu Sauvage bondissait sans bruit de rochers en rochers, en direction du lac. Aucun signe de vie de l'autre coté, mais il ne se faisait guère d'illusion: l'odeur du clan adverse était plus forte que jamais. De temps à autre, il s'arrêtait pour marquer la limite, puis repartait, nullement gêné par les imposants paquets de neige qui résistaient encore à la fonte.